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Drogues et maladies mentales

Quelques chiffres:

 

 

 

1) Une  personne qui souffre d'anxiété risque de 2 à 5 fois plus d’avoir des problèmes de consommation.

2) Une personne avec un trouble dépressif majeur à un risque de consommation généralement doublé.

 

3) Près d'1 adolescent sur 2 en clinique psychiatrique consomme des substances psychotropes.

 

4) Une personne souffrant de schizophrénie est 5 fois plus susceptible d’avoir des problèmes de consommation.

 

5) Un consommateur de cannabis (en grande quantité) a un risque de développement de schizophrénie 6 fois plus important qu'un non-consommateur.

Selon le centre de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomans canadien.

Les effets de la drogue sur les malades.

ALCOOL

Les symptômes de dépression sont très souvent liés et favorisés par l’alcool engendrant un désordre biologique général du cerveau.

Cannabis, amphétamine et ecstasy

Le cannabis, les amphétamines et l’ecstasy entraînent un épuisement biologique de certaines zones du cerveau impliquées dans les émotions.

-Les personnes atteintes de bipolarité peuvent souffrir d'épisodes de manie provoqués par ces drogues

 

-L’efficacité des médicaments est très réduite à cause des produits psychotropes (alcool, cannabis et amphétamines) 

Drogue et Neurologie, un sérieux problème au seins du cerveaux malades

La consommation de drogue chez le patient atteint de maladies mentales est très grave au niveau cérébral. En effet, la nicotine, la drogue et l'alcool sont très nuisibles au cortex cérébral et au bon fonctionnement de la transmission neurologique. Ainsi, les drogues amènent automatiquement à une sur-quantité d'impulsions nerveuses ce qui provoque un surplus de production de neurotransmetteurs, la plupart du temps nuisibles au bon fonctionnement du cerveau humain et à l'origine d'une grand partie des maladies mentales. On retrouve aussi un déréglement dans les récepteurs neuroléptiques ou la libération de la dopamine et sa réception. Ainsi l'association des drogues au sein du cerveau d'un malade mental amène toujours soit à l'apparition d'une maladie mentale, soit à l'aggravement de la maladie si elle est déja présente.

La comorbidité

La comorbidité est la cooccurrence chez la même personne d’un trouble dû à la consommation d’une substance psychoactive et d’un autre trouble psychiatrique.

           

           Environ 30 à 50 % des patients admis en psychiatrie en Europe souffrent d'une maladie mentale liés à des abus de drogues (d’alcool, de sédatifs ou de cannabis).

 

D’après une étude de l’US National Epidemiologic Survey on Alcohol and Related Conditions, on  a établi une relation forte entre les troubles dus à la consommation de drogue et les troubles de la personnalité, environ la moitié des consommateurs de drogue souffrent d’au moins un trouble de la bipolarité.

 

Les principaux problèmes liés au traitement :

1° Les équipes psychiatriques et les centres de soins pour usagers de drogue ont beaucoup de mal à identifier les patients présentant une comorbidité.

2° Il n’y a pas de méthode psychosociale qui , dans le cadre de la comorbidité, est connue pour être plus efficace qu’une autre pour traiter la toxicomanie.

 

3° Les patients présentant une comorbidité sont souvent renvoyés de services psychiatriques en centres de soins pour usagers de drogue, sans diagnostic ou traitement correct.

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4° Le personnel soignant n’est souvent pas formé pour traiter les patients présentant une comorbidité, en raison de la spécialisation de leur formation (médecine, psychologie, action sociale, etc...).

 

5° Le traitement de la comorbidité est souvent mal organisé. Cela conduit à des traitements inefficaces et à un turnover du personnel.

6° Le traitement des patients présentant une comorbidité implique différents services sur une longue période.

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