Regarder la frise chronoloque, de 1939 à 1945. Il est conséillé de regarder au fur et à mesure partie par partie
Lexique :
Psychiatrie
Thérapie
Euthanasie
Génocide
La Seconde Guerre Mondiale
La Seconde Guerre Mondiale, qui tout d'abord est restée dans la conscience collective comme un événement dévastateur dans l'Histoire, a su se montrer comme un tournant malheureusement important dans l'histoire de la psychiatrie. Tout d'abord elle a su se démarquer comme une date charnière de part la première apparition d'une volonté d'écouter le rescapé de guerre ou de massacre. Le retour des soldats et des rescapés des camps de concentration a su être à l'origine d'une réelle avancée dans le domaine sociale de la psychiatrie. De plus la Seconde Guerre mondiale s'est montrée réellement comme un enfer pour les malades mentaux internés de par notamment le relâchement des hôpitaux et le génocide nazis des malades plus communément appeler "Aktion T4". Ainsi nous allons vous montrer plus en détail le retour des rescapés et la situation du domaine psychiatrique au cours de la Seconde Guerre Mondiale
1939 1945
2nde Guerre Mondiale
Traitement des malades mentaux :
Le début de la seconde guerre mondiale marque une volonté d'euthanasie : les rations pour les malades internés sont diminuées, réquisitionnées et parfois entièrement supprimées, les pensionnaires mourant de faim.
En France, on recence 115 000 malades mentaux en 1940. Parmis eux, 40 000 meurent à cause de la famine , ainsi que du froid.
Chez les nazis, environ 275 000 morts sont recencés.
Cependant, ces nombreux malades, morts, seront , après la guerre, remplacés par de nombreux traumatisés de la guerre.
C'est par ce biais que l'utilité des hopitaux psychiatriques est remise en cause. Georges Daumezon, psychiatre de nationalité française, prône une psychothérapie qui est centrée sur un aspect social, où le patient est entouré d'un milieu naturel relationnel. Il se bat pour obtenir une réforme sur les pratiques hospitalières, et rédige des thèses sur le thème. Il va notamment évoquer la sociothérapie et l'ergothérapie . Il se bat d'autant plus sur les conditions de vie des malades et du personnel des hopitaux.
Les « asiles» sont qualifiés de lieux hostiles . On décide de casser les murs des hopitaux en leur redonnant une dimension plus acceptable, plus humaine, plus sociale. Deux circulaires sont crées pour bonnifier le sort des malades. La première décrit le concept inventé par le « Groupe de Sèvres » (Lucien Bonnaffé, Georges Daumezon, Louis Le Guillant...) nommé "secteur de psychiatrie adulte". L'autre suggère que les pavillons psychiatriques ne doivent pas dépasser vingt cinq lits.


Aktion T4


Nombre de morts par hôpital
Le Retour des Réscapés
Il est fréquent que les Allemands qui ont vu l'horreur de la guerre ne subissent les conséquences psychologiques de leur traumatisme que dans leurs vieux jours, souvent sous la forme de cauchemars : bombardements, viols, incarcérations, perte de proches... D'après une étude de l'Université de médecine de Leipzig, 12% des Allemands âgés de plus de 60 ans souffriraient d'un syndrome post-traumatique. Ces derniers sont plus souvent sujets que la moyenne à des dépressions, des troubles du sommeil, des difficultés de concentration ou de communication et sont également plus vulnérables face à la maladie:
Les maladies du coeur, les bronchites et les AVC surviennent chez eux trois fois plus souvent que chez les personnes de la même catégorie d'âge qui ne souffrent pas d'un traumatisme.
Plusieurs thérapies spécialisées existent aujourd'hui en Allemagne.
Mais cette souffrance psychologique due à la guerre est partagée par plusieurs générations suivantes. Aujourd'hui un allemand sur trois souffrirait d'un trouble mental lié à la Seconde Guerre Mondiale. Un grand nombre d'enfants nés dans les années 1960-1970 sont pris d'angoisses inexpliquées, accompagnées de sensations d’insécurité . Ce sentiments de mal-être seraient dûs à la relation que ces personnes ont ou avaient avec leurs parents. Cs derniers ayant connu la guerre, ils en gardent un traumatisme profond et auraient en effet souvent eu des difficultés à réagir avec empathie aux émotions manifestées par leurs jeunes enfants, comme lorsque ceux-ci se mettaient à pleurer .