La Lobotomie
La Lobotomie est une opération visant à soustraire de la substance blanche du cerveau du patient. En introduisant un outil, que l'on appelle "pic à glace", au dessus de l'œil (voir schéma 2), ce pic à glace, sans affecter par la douleur le patient, perce le crâne, et en procédant à un geste de rotation, on crée des lésions au seins du tissus cérébraux.
Un deuxième "entrée" peut se faire au niveau du côté du cerveau, (schéma n°1) : même procédé de lobotomisation même si, ici, la nécessité de percer un trou dans le crâne est là. De plus, cette pratique demande une meilleure précision dans la pratique puisque la délétion doit se faire à 3cm du bord postérieur de l'orbite et à 6 cm de profondeur. Quant à l'axe, le perçage doit se faire incliné tel que la longueur entre l'extrémité du nez et l'axe soit de 13 cm. Après avoir créé ces lésions, il suffit juste d'introduire de l'alcool qui désintègre encore un peu plus les lésions cérébrales, ce qui tranquillise le patient au point parfois de le rendre végétatif.
Le lobe frontal du cerveau étant la partie concerné par la lobotomie, il contrôle un certain nombre de fonctions cognitives avancées et une partie du contrôle moteur. Le contrôle moteur est une partie qui se trouve en profondeur dans le cerveau, il n’est donc généralement pas affecté par l'opération. Le cortex préfrontal contrôlent de nombreuse fonctions tels que l’impulsion, le jugement, le langage, la mémoire, une partie des fonctions motrices, et du comportement sexuel, la personnalité et la sociabilité. Les lobes frontaux sont aussi touchés et ont pour fonction de formaliser, coordonner, contrôler et exécuter le comportement. Ces parties du cerveau ne sont cependant pas vitales, mais suites aux nombreuses fonctions plus ou moins avancées qu’elles contrôlent, une opération mène toujours à des troubles, parfois même à un changement radical de la personnalité. Donc, les effets voulus de la lobotomie, qui sont recherchés, sont tout d’abord une modification de la personnalité, de la spontanéité.
Une lobotomie peut aboutir à un état proche de la schizophrénie mais, malgré tout, peut atténuer les effets de cette maladie. Cependant, après cette intervention, les patients devenaient généralement asociaux, certains perdaient leurs capacités d’adaptation. Cela n’avait aucun effet sur le quotient intellectuel des patients, mais limitait leur capacité à résoudre des problèmes abstraits.


