Les Traitements de Choc : l'Epilepsie et les Electrochocs
Pour illustrer l'atrocité des traitements de choc, deux exemples reviennent pour appuyer la souffrance que les patients pouvaient subir : L'épilepsie qui s'accompagne des électrochocs. Mais une question se pose, comment le cerveau réagit face à une épilepsie ou à un électrochoc ? Pourquoi cette pratique a-t-elle été utilisée ?
L'épilepsie

L'épilepsie dans la psychiatrie se fait volontairement par injection de Pentylènetétrazole, également connu sous les noms des pentylènetétrazol, métrazol, pentétrazol, pentaméthylènetétrazol, cardiazol ou PTZ, est un médicament autrefois utilisé comme stimulant circulatoire et respiratoire. Des doses élevées de ces composants provoquent des convulsions chez le patient. Il a ainsi été utilisé dans ce sens pour provoquer des crises par injection intraveineuse dans le cadre de convulsivothérapies. Ainsi le patient est soumis à une crise d'épilepsie et donc à des décharges d’influx nerveux anormaux dans le cerveau. Elles peuvent avoir lieu soit dans une zone précise du cerveau, soit dans son ensemble. Les crises doivent se répéter pour qu’il s’agisse d’épilepsie. Une telle réaction peut apparaître dans plusieurs circonstances : un traumatisme crânien, une méningite, un accident vasculaire cérébral, un surdosage médicamenteux, un sevrage à une drogue, etc... Ici, cela est dû à un surdosage de pentylènetétrazole.
L'Electrochoc ou l'évolution de l'epilepsie au sein de la Psychiatrie
"Sismothérapie": emploi de l'électricité pour traiter certains troubles mentaux.
Le terme "d'électrochoc" a une connotation très négative. Il a été remplacé par celui de sismothérapie (on trouve aussi le terme d'électro-convulsivothérapie ou ECT).
Le mode de fonctionnement est simple : on pose des électrodes sur les tempes du patient pour faire passer un courant électrique dans le circuit cérébral. Le malade est ainsi soumis à des convulsions musculaires, son corps s'agite. Le choc peut être tellement fort qu'il y a possibilité de fracturer un os sous la force de la convulsion.
Ainsi, une grande quantité de transmissions neurologiques se font et créent des lésions dans le cerveau.
Dans les effets indésirables, notons la survenue de pertes de mémoire : beaucoup de patients, suite à une sismothérapie, souffrent de pertes de mémoire soudaines. Cette perte de mémoire est dûe à la dégradation des tissus cérébraux à la suite d'électrochocs.
